La taupe

Essayez de rechercher le mot "taupe" sur votre moteur de recherche et vous verrez que la plupart des articles concernent les moyens d'extermination de cet animal!
Moi-même, lorsque j'arrivais de Paris dans ce qui n'était encore que ma maison de campagne et que je voyais mon beau gazon parsemé de monticules de terre j'ai maudis ces taupes et utilisé divers moyens de destruction.
Quant à voir une taupe VIVANTE c'est une autre affaire! (Ou alors pendant le peu de temps qu'il faut à un chat avant de la tuer).

Hier pourtant ma femme en a repéré une qui se "promenait" (avec maladresse) SUR la pelouse au lieu d'en arpenter le sous-sol comme à son habitude. Il faut dire qu'en ce moment la terre a été rendue très dure par l'alternance de quelques pluies suivies de journées ensoleillées et que cette taupe avait du mal à creuser rapidement pour s'enfouir.

Voici donc les photos que j'ai prises:

La vue de ce petit animal et le contact avec son pelage soyeux a dissipé d'un coup des années de haine. Ses efforts désespérés pour regagner son domaine souterrain nous ont apitoyés. Notre sympathie devait être communicative car même Jo, le chien, la regardait sans agressivité. Peut-être en est-il ainsi des hommes ? La xénophobie (haine de l'étranger) se nourrit de la méconnaissance. Dès qu'un "étranger" nous est connu il change de statut. C'est la raison pour laquelle beaucoup de gens se justifient en disant : "je ne suis pas raciste, la preuve c'est que j'ai de très bons amis X" (remplacer X par "juifs", "arabes" ou "noirs" au choix)

N.B Une autre raison personnelle d'antipathie pour la "Taupe" est mon séjour de 3 ans en préparation aux concours (Maths Sup et Maths Spé) qu'on appelle "Taupe" sans doute parce que les "taupins" et "taupines" doivent travailler avec acharnement, aveuglément, comme font les taupes sous terre.

En souvenir de ces années de galères voici une photo de la "Taupe Foch" du lycée Lyautey de Casablanca.(je suis en haut à gauche)

L'écureuil du jardin (suite)

Visiblement il a passé un hiver tranquille avec la réserve de noix accumulée à l'automne.

On le voit ici déguster une noix nouvelle. Malheureusement pour lui il ne peut pas se procurer de fruits sur notre arbre et il doit faire une cinquantaine de mètres pour en trouver sur des noyers "normaux".
C'est que notre arbre est complètement "fou".

Alors qu'un noyer "normal" est déjà complètement vert et porte ses premiers fruits (voir l'écureuil), le notre fait ses premières pousses. Il n'aura son feuillage complet qu'au 14 juillet. Le résultat est que ses fruits sont murs en octobre et, lorsqu'ils tombent sur le sol détrempé par les pluies d'automne, il donne des fruits qui pourrissent ou se déssèchent si on les exposent à la chaleur.

L'orchidée "bouc" de mon jardin

 

Vue générale de l'orchidée. Hauteur : 81 cms. Lieu : la pelouse de mon jardin, lieu assez sec et exposé au vent dominant d'ouest. Sol calcaire

Détail, notamment la caractéristique de cette orchidée : son labelle très allongé

Avec ce climat qui alterne les périodes de pluies et de soleil (on dit un temps "pourri"), les tontes de gazon se multiplient dans nos jardins.
Un conseil : avant de commencer à tondre examinez le terrain. D'abord cela vous permettra d'enlever les divers objets que vos enfants auront abandonnés et d'éviter ainsi de les hacher, ensuite vous repérerez peut-être une espèce rare. C'est ainsi que ma belle fille a contourné cette orchidée sauvage, devenue rare dans nos régions :une himantoglossum (loroglosse). Elle est aussi appelée "orchidée bouc" à cause de son odeur désagréable. (Pour avoir co-habité avec quelqu'un qui avait un élevage de chèvres et deux boucs je peux vous dire que cela n'a aucun rapport!)