Hier j'ai reçu des nouvelles de Guillaume et ses copains Victor et Florian. Ils vont bien et à priori ils garderont de ce voyage un très bon souvenir. (Plus que 15 jours avant de retrouver notre petit univers français...)
Je vous livre un diaporama des ses photos prises sur le lac Titicaca dans l'isla del Sol.
On dit que "tout ce qui est rare est cher" donc je dis "chers" visiteurs du blog "pour-passer-le-temps" car vous êtes plutôt rares.
Ayant pris conscience de cette rareté, j'ai réactivé mon premier blog, les "Histoires de Nono" ( http://jean.sudarovich.free.fr/) et force est de constater que ce dernier a beaucoup plus de succès.
Voici deux courbes comparées des fréquentations respectives :
Alors que le premier est tombé dans les quelques visites par jours (4 ou 5), le second atteint presque les 50 visites quotidiennes à la fin de la période.
Peut-être n'est-ce pas le contenu mais seulement la manière dont les sites sont répertoriés par les fameux "moteurs de recherches" qui font la pluie et le beau temps en privilégiant tel ou tel site.
Bref, je continuerai à alimenter les deux blogs mais au regard de ce qui précède j'apporterai bien entendu plus d'attention aux "Histoires de Nono"
Mon frère m'a envoyé ce petit diaporama sous forme Powerpoint. Comme ce n'est pas très pratique à visualiser sur un blog, je l'ai converti et vous le livre en format "Picasa".
J'aime bien l'humour qui se dégage de ces photos qui me font penser un peu à Doisneau (ou Cartier-Bresson)
L'altitude moyenne de La Paz dépasse les 4000 m. Comme toutes les moyennes elle cache une disparité sociale : en bas, là où on respire le mieux, on trouve les quartiers chics et les gens aisés, plus on monte vers les hauteurs et plus on trouve des taudis et des gens pauvres.
Guillaume et ses copains ont décidés de gravir les hauteurs de La Paz pour dominer la ville. Ils nous ont fait parvenir les photos suivantes :
Pour se mettre dans l'ambiance voici, grâce à Dezzer, un petit échantillon sud américain.
Victor
Chien dans une poubelle
Sur les conseils de boliviens, nos aventuriers ont fait comme les incas : macher quelques feuilles de coca pour supporter l'altitude et la fatigue. Selon Guillaume on respire un peu mieux. Des chercheurs de l'IBBA (Institut bolivien de biologie d'altitude), du CNRS et de l’IRD ont tenté de répondre à cette question dans le cadre d'un programme de recherche mené auprès d'agriculteurs de l'Altiplano bolivien, consommateurs de coca. Les résultats de cette étude, soutenue par le ministère français des Affaires étrangères, conduisent aujourd'hui à mieux mesurer l'impact de la consommation traditionnelle de coca sur la santé des populations andines.
L'ensemble de ces résultats laisse apparaître que les bénéfices physiologiques tirés de la mastication de feuilles de coca contribuent à aider les populations andines à s'adapter à la vie en altitude et à endurer des conditions de travail rendues souvent très difficiles à ces hauteurs.
Cet effet sur l'endurance a été observé uniquement chez des usagers réguliers de coca et non chez des consommateurs occasionnels.(Donc dommage pour nos amis ...)
L'éditeur de Blog Windows Live Writer permet de disposer d'une interface très agréable pour les blogs.
Insertion de listes à puces
Tableaux redimensionnables
Mise en forme des images, etc....
Fini la recherche d'un éditeur pour son blog : celui de Blogger est un peu limité quant à Wordpress, le seul un peu valable, fckeditor, est lourd et pas très agréable à voir. Celui de WLW est presque parfait !
Problème : avec Blogger les images sont téléchargées quand on clique dessus, ce qui ne se produit pas avec Wordpress.
Pour les bloggers Wordpress sachez qu'il faut au moins la version 2.0 de Wordpress
Hier soir, depuis La Paz, nos petits ont mis sur le web leurs photos prises depuis Belem. (Mais l'ordinateur du web-café ne pouvait pas lire la carte mémoire de l'appareil de Guillaume donc il y aura d'autres photos plus tard!) En attendant voici un diaporama:
Après Porto-Velho, acculés aux frontières brésilienne, péruvienne et bolivienne, nos 3 compères Guillaume, Victor et Florent ont décidé de passer par la Bolivie avant d'aller au Pérou. La Bolivie est un pays pauvre, en proie à de nombreuses manifestations politiques. La pauvreté y engendre une criminalité de "subsistance" du type de celle qui existe dans les quartiers pauvres des grandes mégalopoles américaines. Nous avons mis en garde nos voyageurs mais nous nous sommes faits traiter de "paranos"!
ba voyons... un peu de parano ne vous fait aucun mal on vient d'arriver on a prit un taxi et il nous est rien arriver!!! on a atteri dans un hotel de beatnik et personne ne nous a agresser!!! par contre s'est vrai qu'on a deja fait pleins de rencontres (eventuels agresseurs???) affaire a suivre je pense que je me reconnecterai demain (si je suis encore vivant..) je vous embrasse vous me faites bien rire
J'espère qu'ils ne vont pas rencontrer le général Alcazar! Toujours en manque de photos je suis allé à leur recherche et voici une petite moisson : <> </>
La Paz capitale économique
Désert andin
Laguna verde
pirogue du lac titicaca
Masque dans une fête populaire
Salar d'Uyuni
vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir
Voilà, maintenant ils vont se mettre un peu au vert -enfin c'est une façon de parler, vu l'aspect désertique de la Bolivie-. D'autre part, La Paz se situant à 4000 mètres d'altitude il y fait très froid! ( 1 ° la nuit)J'espère que nos explorateurs ont de quoi se couvrir! Il faut aussi apprendre à marcher lentement car à 4000 m on peut vite manquer d'air... Sur la carte ci-dessus, que vous pouvez agrandir dans une autre fenêtre en cliquant dessus, vous pouvez voir les infrastructures routiètes de Bolivie. On voit en haut à droite le point de départ de Porto Velho et en marron la route qu'ils ont du suivre pour aller à La Paz
Certes l'automne en Picardie n'a pas la flamboyance de son homologue nord-américain, avec ses érables aux couleurs éclatantes, mais la douceur des couleurs s'accorde bien à la mélancolie caractéristique de cette saison. Pendant que sur les vastes plateaux les tas de betteraves s'accumulent au bord des routes boueuses, la vallée de l'Aisne offre de jolis points de vue.
Hier nous étions un peu angoissés par le silence de Guillaume. J'avais laissé MSN ouvert et j'attendais le petit signal sonore annonçant une nouvelle connexion avec impatience. Enfin, peu après 21h la fenêtre indiquant "Will vient de se connecter" est apparue. En fait le bateau qui reliait Manaus à Porto Velho (un peu plus de 1000 kms sur le rio Madeira, un gros affluent de l'Amazone) a eu des ennuis mécaniques! Comme Guillaume est un peu avare en photos car les cyber-cafés ne permettent pas trop le traitement des images, je supplée à ce manque grâce à mes recherches sur Internet. Sur la photo on voit le genre de bateau qu'il a du prendre. Bien sur il y a quelquefois des problèmes, la preuve sur cette photo prise le long du rio madeira.
Ah ces couchers de soleils sous les tropiques... ils sont brefs mais quelle splendeur!
Quant à la ville de Porto Velho elle s'énorgueillit d'un immeuble appelé pompeusement "Chamounix", sans doute parce qu'il est le plus haut de la ville ?
Fable contre le racisme. Poème d'Olivier de Cornois
Un rat nommé Cisme, Personnage respectable, Chasseur d'exorcismes, Mi-moine et mi-notable Avait, sur ses frères les rats, Une influence bénéfique.
Il fut cependant témoin de cette histoire tragique : Les rats, vous le savez, ont le poil plutôt noir; Et ceux dont je vous parle vivaient en un manoir, En bonne intelligence des rongeurs du pays, Mulots, musaraignes et mesdames les souris.
Jusqu'au jour où survint des confins de la terre, De ces explorateurs qui franchissent monts et mers, Une tribu de rats blancs pour fonder un comptoir. Parmi tous ces rongeurs, dans les caves du manoir Deux couleurs diférentes...la haine s'installa. De la haine à la guerre...il n'y avait qu'un pas. Il fut vite franchi...massacre épouvantable,
On en trouva partout...dans les lits, sous les tables. Frère Cisme, de son trou, en personnage austère, Ne voulait s'en mêler et préférait se taire. Mais voyant à quel point cette guerre empirait Décida d'un débat où chacun parlerait.
Il monta donc en chaire et fit taire l'assemblée, Et pour montrer l'exemple, se mit à l'illustrer : "Regardez donc mes frères, le contour de vos ombres, Y voyez-vous des choses qui les différencient ? Et sachez cependant que dans toutes vos tombes, Pelage noir ou blanc de chaque rat est gris."
Le commerce des hommes comme celui des rats, Aurait beaucoup besoin de ce rat Cisme là, Qui, de quelques paroles de couleurs bien précises, Ferait qu'à l'au-delà les guerres soient remises.
Olivier de Cornois
J'ai eu le privilège d'enregistrer la voix d'Olivier récitant son poème. J'ai alors recherché quelques images pouvant l'illustrer et ai fabriqué un petit diaporama. Si vous voulez le visionner cliquez sur le bouton "Play" de l'image suivante :
Ce qui est amusant (enfin je trouve...) c'est que You Tube, sur lequel j'avais envoyé cette vidéo, affiche à la fin du clip des petites vignettes d'autres vidéos qui sont censées avoir un rapport avec celle que vous venez de visionner. Je trouve que ces apparentements sont quelquefois drôles, voire surréalistes! Il y a un poème de La Fontaine certes, mais aussi une souris coquine qui explore la cuisine, etc.. Je vous laisse le plaisir de la découverte. Problème: vous risquez d'y prendre goût et de passer un grand moment sur les vidéos de You Tube.
J’ai peur de l’ombre Qui envahit ma mémoire. Comme dans ces nuits sombres Où les éclairs illuminent les ténèbres, De la nuit surgissent les chimères du passé : Maman ! J’ai peur du noir ! Ce n’est rien mon petit, Je suis là ! Où ça ? Quelque part… Des yeux bleus me regardent… Ceux de ma femme, de cette fille aux yeux clairs qui m’a donné ces beaux enfants. Où sont-ils maintenant ? Mon univers s’est brisé en mille éclats qui viennent transpercer mon âme. Ces mots d’un poème surgissent du passé : « Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire » … C’est de qui ça ? Je ne sais pas, je ne sais plus… J’aimerais dormir, rêver peut-être … (Encore une réminiscence…) Bonjour Madame, qui êtes-vous ? Pourquoi pleurez-vous ? Ce n’est rien, il ne faut pas Avoir peur du noir … C’est si reposant !
Dans un de mes premiers articles je parlais du voyage que mon petit fils Guillaume a entrepris en Amérique du Sud avec des copains de Chalons-sur-Saône. Depuis, l'équipe s'est séparée en 2 groupes : l'un a filé vers le Sud du Brésil et l'autre (celui de Guillaume) remonte le bassin de l'Amazone dans l'intention de passer les Andes vers le Pérou. Voici, extraites de leur blog ( http://aventureamerique.blogspot.com/) quelques photos qu'ils ont envoyées. Dans les cyber-café ils ne disposent pas de logiciels de retouche et de compression, aussi je me suis permis de "retraiter" leurs images pour les rendre plus lègères et pour certaines mieux contrastées. Qu'ils veuillent me pardonner pour cette initiative. Encore bravo pour leur courage! Je les envie tellement que j'irai sans doute avec mon frère faire un petit tour au Brésil l'année prochaine (j'en profite tant que je suis encore un peu valide!)
Une belle chenille
Un moustique géant
baignade en Guyane
Les côtes du Brésil sont en vue
Approche de Belem sur l'Amazone
Au Brésil la fête n'est jamais loin!
Si vous voulez voir toutes les photos j'ai fait un petit diaporama avec Picasa. Comme d'habitude, pour les voir en grand vous n'avez qu'à cliquer sur une image et le diaporama s'ouvrira dans une fenêtre séparée.
En 1971 j'effectuais un voyage à New-York dans le cadre de mon travail. Je découvrais cette ville exceptionnelle avec un mélange d'émerveillement et de répulsion. Emerveillement devant ces cathédrales du 20ème siècle que sont les gratte-ciel, répulsion devant les quartiers sordides de l'East River ou de Harlem. J'avais apporté mon fidèle Rolleiflex 6x6 qui était mon appareil favori à l'époque et je pris ces quelques photos que je livre ci-après.
La première représente la façade du palais de l'ONU, la seconde un quartier pauvre le long de l'East River, la troisième une rue commerçante du centre de Manhattan. A cette époque on voyait à l'horizon la première tour de ce qui allait devenir les "Twin Towers" (les tours jumelles) du World Trade Center. En voici une vue.(Le gratte-ciel au fond, surmonté d'une partie plus sombre)