Matin d'Hiver à Dommiers

  

Le soleil s'est levé sur un matin de givre.
La vallée de Dommiers ne verra pas ce soleil avant quelques heures.
Des lambeaux de brume s'y accrochent, alimentés par la fumée de quelques cheminées ou des herbes que l'on brûle.
La lune, elle, s'apprête à se coucher après une nuit bien remplie.
Une palombe roucoule sur mon toit.
Les matines sonnent à l'église.
Un avion passe en silence.

Autant en emporte le vent ( de sable) !

"Dessine-moi un mouton disait à Saint-Exupéry le Petit Prince au milieu du désert. S'il s'était adressé à Ilana Yahav voilà ce qu'il aurait vu.
Ce qu'il y a de beau et d'un peu tragique avec la peinture sur sable c'est son côté éphémère. Lorsqu'on voit la main de l'artiste caresser le sable pour effacer une partie de son oeuvre on a envie de crier : "arrête, laisse-nous admirer encore un peu"! On est fasciné par le "dynamisme" de ces créations, le mouvement de la main ayant un effet hypnotique auquel nous sommes suspendus.
L'oeuvre d'Ilana est reprise largement sur You Tube. J'ai sélectionné cette vidéo de 2007 visionnée 253000 fois!



A la fin de la video de You Tube vous verrez des vignettes qui vous permettront d'explorer d'autres créations de cette artiste israélienne.

Peintures de Clara

Clara a 6 ans. Elle est en CE1 (ayant sauté le CP car elle sait lire, écrire et compter). J'ai remarqué deux peintures qu'elle a faites à l'école. Elle a utilisé des pastels et du broux de noix.

A la manière de Picasso (dixit Clara)


"C'est un homme réalisé avec des formes géométriques"

L'écureuil de notre jardin

A proximité de notre noyer "fou" (il a ses premières feuilles en juillet et ses fruits en octobre!) vit un bel écureuil roux.
Bien sur il profite de sa proximité avec le noyer pour amasser d'énormes provisions de noix, ce qui explique sa forme.

Ce matin, grâce au téléobjectif de mon nouvel appareil j'ai pu saisir l'insaisissable.

 

 

Le plaisir de peindre

Je n'ai découvert le goût de l'écriture qu'après 60 ans. En revanche celui du dessin et de la peinture est un plaisir qui remonte à ma prime enfance.

J'ai peints mes premiers tableaux à l'huile quand j'avais 17 ans. Des copies de Van Gogh : le champ de blé en Provence que j'ai peint 2 fois, les barques sur la plages d'Aigues, etc...
Peindre est devenu une sorte de gourmandise. J'en arrive même à aimer l'odeur de la térébenthine, que j'associe automatiquement à la peinture.
La mise en place d'un tableau est peu gratifiante car elle demande du travail soigneux mais quand la "pâte" commence à couvrir l'ensemble de la toile j'éprouve à partir de ce moment là un plaisir presque sensuel à caresser les objets, superposant ou juxtaposant les couleurs selon ce que mon instinct me dicte.(Aucune "méthode" ne tient longtemps et très vite je me laisse entraîner par le pinceau)

Voici un petit diaporama de mes toutes dernières oeuvres. Deux sont des originaux : celui que j'ai nommé dans ma tête "la maitresse des illusions" ( Une magicienne-Eve et un Pégase entravé) et les maisons de la vallée de Dommiers que j'aperçois de mon jardin. Les autres sont des copies, l'une d'une carte postale, les deux autres très connues de Van Gogh (la célèbre église d'Auvers sur Oise). J'ai volontairement "zoomé" à l'intérieur des tableaux pour qu'on voit la multitudes de ces taches colorées qui forment un tableau. Lorsqu'on regarde l'ensemble on ne voit pas ce travail. Faites l'expérience dans un musée : personne ne s'approche des tableaux. Or, regardez de près un tableau de Van Gogh ou Monet : vous serez émerveillés du travail qui apparaitra alors!

Les fleurs de Janvier

Avec cette douceur inhabituelle les pâquerettes sont de retour sur la pelouse!

Et puis bien sûr, à l'intérieur il y a les merveilleuse orchidées qui refleurissent.

Des déserts et des hommes

Sahara, Gobi, Atacama, Huacachina, Vallée de la Mort, Namibie, ces noms résonnent à nos oreilles et notre esprit s'évade vers ces vastes contrées désertiques.
Nous avons gardé au fond de nous cette curiosité atavique de l'époque où l'humanité balbutiante se lançait à la découverte des terres inconnues, depuis la Rift Valley africaine jusqu'aux steppes de Mongolie.

Saint-Exupéry disait :

J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.

Récemment mon petit-fils Guillaume, a entrepris un vaste tour d'Amérique du Sud. Je lui ai emprunté quelques images des déserts péruviens que j'ai complétées par d'autres issues du Web et vous livre ce petit diaporama illustré en musique par un Stabat Mater de Pergolese.

Bye Bye Deezer

Le site de musiques en ligne Deezer, fort de son succès, vient de procéder à des modifications profondes de leur site qui m'amène à l'abandonner. En effet ; il n'est plus possible de mettre sur un blog le liste de ses musiques préférées (sa "playlist"). Pour forcer l'écoute vous ne maitrisez plus le lecteur et vous êtes dirigés sur leur site (bonjour la pub!).

Je me tourne donc vers radioblog.

Les délires de Maëva

Maëva est ma petite fille (il y a aussi Clara mais bien que précoce elle ne fait pas encore de films). Donc elle m'a emprunté ma caméra numérique et, revenue une heure aprés elle s'est installée devant mon ordinateur pour monter ce qui suit :

Un club d'écriture à Soissons

Animés par la même envie d'écrire nous nous sommes rencontrés et avons décidés d'écrire chaque mois des nouvelles autour d'un thème que chacun définit à tour de rôle. Pour rassembler ces oeuvres nous avons créé un Blog :

http://marquepages.soissons.free.fr/

L'origine et les formations des 4 "écrivains" sont très différentes et il n'est donc pas étonnant qu'on retrouve cette diversité dans nos écrits.
La dernière édition a pris pour thème une photo montrant des voyageurs sur le quai de la gare de Soissons.

Vous trouverez ces 4 nouvelles dans le tableau figurant en page d'accueil.

L'édition précédente montrait une rue de Soissons : la rue des graviers :

http://marquepages.soissons.free.fr/index.php/la-rue-des-graviers-soissons/