A proximité de notre noyer "fou" (il a ses premières feuilles en juillet et ses fruits en octobre!) vit un bel écureuil roux.
Bien sur il profite de sa proximité avec le noyer pour amasser d'énormes provisions de noix, ce qui explique sa forme.
Ce matin, grâce au téléobjectif de mon nouvel appareil j'ai pu saisir l'insaisissable.
3 commentaires:
Ce rouquin agile me fait fondre. sa rousseur flamboyante chauffe à mort. Difficile de suivre son panache mouvant comme un S se transformant parfois en virgule ou en apostrophe. Prudent, frondeur, il se défie du regard de l’homme, grimpant toujours plus haut, sautant de branche en branche jusqu’à la cime des arbres. J’ai dans le bocage mayennais un voisin écureuil qui gîte près du noyer de Deborah. Il m’arrive de le voir traverser le champ du doué et faire étape dans mon bouleau avant d’explorer les alentours. Je ne parle plus jamais au fermier de mon émerveillement, lui qui m’avait dit :
“Dame oui, c’est très recherché, le écureuils... les gens aiment bien ça... on les fait empailler avec des petites noisettes entre les pattes !...”
Manoleta
Ma fille a habité 1 an aux USA (à Rochester) et là les écureuils foisonnent ! Il y en a partout dans la ville. Ils sont moins beaux (pas roux mais plutôt gris sombre).
Effectivement, les écureuils américains manquent de panache et à la manière dont ils pullulent sur le littoral, dans les parcs et jardins publics, ils pourraient aisément être apparentés à des rats.
Un jour, de retour de Floride, je passe au quartier latin le long du square qui jouxte l'église Saint Séverin. Absorbée par mes pensée, je m'amuse de voir des écureuils tourner autour du banc lorsque je m'aperçois que ce sont... de robustes rats ! Je cours encore !...
Manoleta
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